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gilets jaunes la suite - Page 3

  • La boucle est bouclée.

    De Pompidou à Macron, de Rothschild à Rothschild. Entre les deux, trois générations de présidences décadentes et asservies à l’oligarchie financière.

    De 1969 (élection de Pompidou) à 2018, 49 ans de dégringolade… Tout se passe comme si on ne voulait pas attendre le cinquantième anniversaire de cette descente aux enfers et de souffrances accumulées.

    Le Français a tout supporté : de la privatisation de la dette publique, en 1973, jusqu’à celle, progressive, des autoroutes (1,5 milliard par an de dividendes pour les actionnaires), le traité de Maastricht, l’immigration massive, les attentats islamistes. À Nice, des émirs saoudiens ou qataris regardaient peut-être le carnage du balcon de leurs palaces achetés à coups de pétro-dollars.

    En s’attaquant, le 24, à l’ambassade du Qatar et en libérant le péage des autoroutes, le génie symbolique des gilets jaunes devrait sauter aux yeux de la caste politico-médiatique qui ne veut rien comprendre. À ce titre, les deux lettres récentes de Michéa et d’Onfray sur les gilets jaunes sont exemplaires.

    L’erreur serait de croire que la révolution en cours s’oppose à un ordre établi, comme en 1789 ou en mai 68. C’est tout le contraire. Les Français en gilets jaune s’insurgent contre un désordre établi.

    La chienlit n’est pas dans la rue mais à l’Élysée et à Bruxelles.

    Alors, Paris brûle-t-il ? Il est symptomatique qu’au moment où la révolte a éclaté, Macron était auprès d’Angela Merkel. L’histoire retiendra que von Choltitz, en refusant d’obéir à Hitler qui voulait faire de Paris une terre brûlée, avait peut-être plus d’attachement aux valeurs culturelles de la France que notre employé de banque mondialiste forcené.

    L’heure du grand aggiornamento a peut-être sonné. Au fond de lui-même (tout au fond), le Français a bien le sentiment qu’on veut le forcer à tout abdiquer, et surtout sa créativité.

    Sous la pression conjointe du matérialisme mercantile de droite et du libéralisme libertaire de gauche, la bête immonde veut tout détruire : les paysages, la culture, tous les arts (plastiques, culinaires et poétiques), la famille, l’homme, la femme, l’enfant, tout. Son appétit destructeur est insatiable.

    Il y a des signes qui ne trompent pas : le soir du 24 novembre, Daniel Guichard faisait salle pleine à l’Olympia. Sa chanson la plus chantée est « Mon vieux ». Avec les gilets jaunes, c’est mon vieux qui ne veut pas mourir.

    Macron n’a rien incarné. Les Français se rendent bien compte qu’ils ont voté pour une pure image sans arrière-fond, un technocrate en culotte courte qui est en permanence à la surface de lui-même.

    Mais ils devront être cohérents. Il ne suffit pas de demander du pouvoir d’achat. Il faut arracher le mal à sa racine.

    Les Italiens montrent l’exemple. Est-ce que les Français vont suivre ? L’avenir est aux jeunes qui veulent à cor et à cri l’unité contre le clivage gauche/droite, comme l’excellente Tatiana Ventôse, qui fait un tabac sur YouTube.

    Au bout du compte, que nous disent les gilets jaunes ? Que Dieu n’est plus heureux en France.

    Vox populi, vox Dei.

    Sur Bd Voltaire

    Étant interdit de Facebook je prie mes ami(es) de partager ...merci !

  • A mes amis Strasbourgeois

    Samedi 1 / 12 je serai sur place face à la préfecture, comme le 17

    Pour Strasbourg les deux cibles, pour moi, à prendre en compte sont d'une part la préfecture et d'autre part le palais de l'Europe ...

    Le 17 j'étais SEUL ...les amis que j’avais invité ont préféré « bloquer » l’autoroute. Bon çà peut se comprendre …le samedi, suivant je suis passé au Port du Rhin mais j’ai le sentiment que l’on voulait s'en prendre à une entreprise locale pour des raisons qui m’échappent.
    Cette fois ci, après avoir prit un café au MICHEL (face à la grande poste ) et lu les DNA,  j’irai m'installer sur un banc face à la Préfecture avec un bouquin (vers 10 h30) et j’engagerai la conversation avec ceux qui le voudront bien pour leur faire comprendre qu'ils ne sont pas toujours  SUR les bonnes cibles ...

    Enfin, je considère que manifester à Paris c’est bien … pour ceux qui peuvent et qui ont les moyens de se déplacer. Pour ma part je suis persuadé que nous devons occuper le terrain local car chaque « coin" a sa particularité, que nous pouvons nous rencontrer et constituer des « infogroupes » actifs de 3 à 7 personnes se connaissant bien et pouvant ensuite se « cadrer » sur les actions nationales.    
    Nous verrons bien  !

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    30 11 18

  • GJ récupération à gauche

    Je pense que la gauche, celle de Mélenchon, et l’extrême gauche, après avoir dit pis que pendre des Gilets jaunes et les avoir accusés d’être manipulés par l’extrême droite, ont noyauté le mouvement.

    Mais ils n’ont pas compris que çà va durer…sous d’autres formes, mais que çà va rebondir et durer.

    C’est pour cette raison qu’ils proposent l’idée d’un référendum, espérant détourner le mouvement des problèmes qu’ils ne veulent surtout pas aborder; l’immigration, l’islamisation, l’UE etc.
    Pour eux c’est du domaine exclusif du politique et la rue ne doit pas s’en mêler…en çà ils ont la complicité des partis politiques.

    Ce fut perceptible dés le début …et je l’ai a maintes reprises signalé. De plus çà fait le jeu du Président et de ses amis mondialistes qui peuvent pendant ce temps signer tranquillement le pacte des migrations de l’ONU et importer encore plus de migrants.

    Lorsque les bonnets jaunes en auront fini avec le carburant ils étendront l'affaire aux autres problématiques et là çà va sérieusement chauffer ...

    Et çà va durer, car le grand périurbain est en crise par rapport à la puissance nouvelle des métropoles...çà c'est fondamental à comprendre.

    Les "gens" de la classe travailleuse pensaient encore hier qu'ils étaient les gagnants; ils constatent qu'ils sont les grands perdants et commencent, enfin, à porter leurs regards coléreux vers l'UE et les mondialistes du CAC 40 ...en passant par les migrants qui bénéficient d'avantages qui leur étaient jusqu'ici réservés.

    Et comme le Macron EST à leur service (de l'oligarchie)...il ne peut modifier la trajectoire ; il ne fera rien car il ne peut rien faire ...si ce n'est pas lui qui fait le travail ils en prendront un autre ...Jacques Attali ne se gène pas pour le dire et de menacer.

    Je considère pour ma part que ce qui se met en place c'est un système comparable à celui du mouvement 5 étoiles en Italie, c'est à dire : protestataire, territorial, politique et social ...le territoire HIER réservé au FN !
    Ce dernier (RN) s’il veut perdurer doit se dépêcher de construire des alliances sans réclamer la suprématie.

    Dans une France coupée en deux, il faut s’attendre à présent à des rapports en continu de violence, car le gouvernement n'a AUCUNE réponse à proposer à la révolte anti système et les partis d’opposition n’ont plus aucune influence sur la « conduite » du peuple.

    A mon avis Noël sera chaud cette année !

    http://semanticien.blogspirit.com/

    Francis-claude Neri
    27 11 18